Acum 232 de ani, în 26 aprilie 1792, Rouget de Lisle lansa, la Strasbourg, cântecul Chant de guerre de l’armée du Rhin (Cântecul de război al armatei de pe Rin), cunoscut şi devenit celebru sub numele de La Marseillaise, imnul naţional al Franţei. La 30 iulie 1792, melodia a fost cântată de soldații republicani din Marsilia la intrarea lor în Paris, de acolo provenind numele La Marseillaise.
La 14 iulie 1795, în mod oficial, La Marseillaise a devenit imnul național al Franței.
În timpul Primului Imperiu și al Restaurației, La Marseillaise a fost interzisă, fiind introdusă din nou ca imn național la scurt timp după Revoluția din iulie 1830. În timpul celui de-al Doilea Imperiu Francez, La Marseillaise nu a mai fost imn național, dar a recăpătat acest statut în timpul celei de-a Treia Republici, mai exact la 14 februarie 1879.
În anul 1944, Ministrul Educației francez a recomandat cântarea imnului în școli, lucru care astăzi nu mai este practicat. Constituțiile celei de-a Patra Republici (1946) și a celei de-a Cincea Republici (1958) au păstrat La Marseillaise ca imn național (articolul 2 al Constituției Franceze din 1958).
La 24 ianuarie 2003, în cadrul unei legi a „siguranței interne”, un amendament a introdus delictul de „ultraj la drapelul tricolor și la imnul național, La Marseillaise”.
Orchestrația (cor și orchestră simfonică) aparține lui Hector Berlioz.
La Marseillaise
„Allons enfants de la Patrie,
Le jour de gloire est arrivé!
Contre nous de la tyrannie
L’étendard sanglant est levé,
L’étendard sanglant est levé.
Entendez-vous dans nos campagnes
Mugir ces féroces soldats?
Ils viennent jusque dans vos bras
Égorger vos fils et vos compagnes.
Refrain:
Aux armes citoyens,
Formez vos bataillons,
Marchons! Marchons!
Qu’un sang impur
Abreuve nos sillons!
Que veut cette horde d’esclaves
De traîtres, de rois conjurés?
Pour qui ces ignobles entraves
Ces fers dès longtemps préparés?
Ces fers dès longtemps préparés?
Français, pour nous, ah! quel outrage
Quel transport il doit exciter!
C’est nous qu’on ose méditer
De rendre à l’antique esclavage!
(Refrain)
Quoi! Des cohortes étrangères
Feraient la loi dans nos foyers!
Quoi! Ces phalanges mercenaires
Terrasseraient nos fiers guerriers!
Terrasseraient nos fiers guerriers!
Grand Dieu! Par des mains enchaînées
Nos fronts, sous le joug, se ploieraient.
De vils despotes deviendraient
Les maîtres de nos destinées!
(Refrain)
Tremblez tyrans, et vous perfides
L’opprobe de tous les partis,
Tremblez! vos projets parricides
Vont enfin recevoir leur prix!
Vont enfin recevoir leur prix!
Tout est soldat pour vous combattre.
S’ils tombent nos jeunes héros,
La terre en produit de nouveaux,
Contre vous, tous prêts à se battre!
(Refrain)
Français en guerriers magnanimes
Portez ou retenez vos coups!
Épargnez ces tristes victimes,
A regrets s’armant contre nous!
A regrets s’armant contre nous!
Mais ce despote sanguinaire
Mais les complices de Bouillé
Tous les tigres qui sans pitié
Déchirent le sein de leur mère!
(Refrain)
Amour Sacré de la Patrie,
Conduis, soutiens nos bras vengeurs
Liberté, Liberté chérie
Combats avec tes défenseurs!
Combats avec tes défenseurs!
Sous nos drapeaux, que la victoire
Accoure à tes mâles accents,
Que tes ennemis expirants
Voient ton triomphe et nous, notre gloire!
(Refrain)
Nous entrerons dans la carrière
Quand nos aînés n’y seront plus,
Nous y trouverons leur poussière
Et la trace de leur vertus!
Et la trace de leur vertus!
Bien moins jaloux de leur survivre
Que de partager leur cercueil,
Nous aurons le sublime orgueil
De les venger ou de les suivre.
(Refrain)”
Surse: Wikipedia, Centrul de Documentare „Dimitrie Gusti” al Societății Române de Radiodifuziune.
La Marseillaise – Milva (17 iulie 1939, Goro–23 aprilie 2021, Milano), prefață de Arnoldo Foà, 1965